Vidéo mapping : La légende de saint Nicolas
Saint Nicolas héros d’un jeu vidéo des années 80 ?
Chaque soir du 21 novembre au 4 janvier, la façade de l’Hôtel de ville se transforme en écran géant pour un nouveau mapping-vidéo qui revisite la légende originelle en mode pixel art !
Tous les soirs
Du 21 novembre au 4 janvier
- du dimanche au jeudi à 18h
- vendredi et samedi à 18h et 19h et pendant les vacances scolaires
Horaires exceptionnels
- vendredi 21 novembre à 19h35 (soirée inaugurale des Fêtes de Saint-Nicolas, avant l’illumination du grand sapin)
- mercredi 26 novembre à 19h15 (avant la course étudiante de saint Nicolas)
- samedi 6 décembre (à l’issue de l’arrivée du défilé et de la remise des clés par le maire de Nancy)
Pixels de Légende
Laissez-vous emporter par un nouveau vidéo-mapping spectaculaire en sept tableaux, imaginé par l’agence AV Extended et sublimé par la musique du compositeur Ena Eno. Inspirée de la légende de saint Nicolas, cette création mêle couleurs vibrantes, sons électroniques et univers visuel à la fois « vintage » et contemporain pour offrir une expérience ludique et immersive. Chaque scène vous entraîne un peu plus loin dans un voyage visuel unique, entre tradition et modernité.


Le premier tableau s’ouvre sur une scène simple et évocatrice : les trois enfants glanant dans les champs, silhouettes heureuses et lumineuses, point de départ d’un voyage qui les mènera, pas à pas, au cœur de la légende.
Voix-off : « Il était une fois… trois enfants.
Ils glanaient dans les prés, leurs poches pleines d’épis.
À chaque pas, une petite lueur…
comme des pixels dorés semés dans l’herbe. »


Ils finissent par se perdre dans une immense forêt nocturne.
Au loin, ils aperçoivent une grande maison en bois éclairée.
Voix-off : « Mais la route était longue…
et bientôt, ils s’égarèrent.
Autour d’eux s’éleva une immense forêt nocturne.
Les troncs semblaient infinis,
les branches formaient des carrés sombres…
et seuls quelques pixels d’étoiles guidaient leurs pas.
Au loin, une lumière…
une maison éclairée les attendait. »


Attirés par cette lumière rassurante, ils s’approchent avec
hésitation, puis frappent à la porte.
Voix-off : « Mais voilà qu’ils frappèrent chez le boucher.»
La porte s’ouvre lentement et laisse apparaître le boucher, silhouette imposante et caricaturale.
Dans l’obscurité de sa maison, les murs se transforment en un vaste intérieur pixelisé : étagères encombrées de bocaux scintillants, poutres de bois stylisées, toiles d’araignée géométriques suspendues comme des motifs animés.
Les trois enfants, pénètrent à l’intérieur et l’ambiance se fait plus mystérieuse, annonçant l’épreuve qui les attend, sans jamais sombrer dans le réalisme macabre.
Voix-off : « Avec sa grande blouse… et sa tête carrée comme une brique.
Il les invita à entrer… et les pauvres enfants ne se doutaient de rien. »


Au moment du drame, le geste du boucher déclenche une
explosion de pixels rouges. Les enfants disparaissent alors dans
une mosaïque rouge, comme absorbés par l’image fragmentée.
Trois saloirs pixelisés surgissent sur la façade.
Voix-off : « Le boucher cruel… les découpa.
Carré après carré… morceau après morceau.
Comme une image brisée… les enfants disparurent. »


L’ombre se dissipe et Saint Nicolas surgit, héroïque, auréolé de motifs lumineux dorés.
Il chemine lentement à travers la forêt endormie, sa crosse projetant autour de lui des reflets d’or et de lumière.
Au bout du chemin, une maison se distingue : celle du boucher.
Saint Nicolas frappe à la porte.
La lumière vacille, la porte s’ouvre, et le boucher l’invite à sa
table.
Ils partagent le repas dans un silence pesant.
Alors, le Saint lève les yeux et murmure :
« Du petit salé… il y a sept ans que j’en ai. »
Voix-off : « Mais écoute bien… Saint Nicolas arriva. Fort et bon.
Il leva sa crosse… et demanda la vie pour les enfants. »


Une immense pluie d’étoiles scintillantes de pixels lumineux enveloppe la place Stanislas d’une lumière douce et chaleureuse.
Le ciel numérique se confond avec l’architecture, comme si la magie de Saint-Nicolas s’était déposée sur chaque pierre et dans chaque regard.
Voix-off : « Alors, miracle !
Les morceaux se rassemblèrent.
Chaque petit carré retrouva sa place.
Et les enfants se relevèrent… le sourire aux lèvres. »


Dans cette séquence finale, l’image prend une dimension grandiose. Les façades s’animent d’éclats lumineux, les couleurs se densifient, et les pixels se déploient en une fresque vibrante qui embrase l’architecture. Les cloches, les fenêtres illuminées et les lueurs mouvantes créent une atmosphère de célébration où la ville tout entière semble prendre vie.
C’est alors que la voix off vient sceller le récit et donner à ce tableau visuel sa résonance légendaire :
Voix-off : « Depuis ce jour…
les cloches sonnent,
les fenêtres brillent,
la ville s’embrase de lumière.
Chaque pixel dans la nuit raconte l’histoire.
Saint Nicolas veille…
et la fête ne s’éteint jamais. »
Bande son


Le musicien et sound designer Ena Eno signe la création sonore de ce spectacle. Spécialiste des univers monumentaux, il compose ici des paysages immersifs mêlant textures électroniques, rythmes 8-bit et sonorités rétro-futuristes. Inspirée du jeu vidéo et du pixel art, sa musique dialogue avec les images et amplifie la magie du récit, transformant la place Stanislas en un véritable orchestre numérique.
Un spectacle présenté par la Ville de Nancy, conçu et réalisé par AV Extended, avec le soutien du groupe Demathieu Bard et du Crédit Agricole Lorraine.